Je vous en ai brièvement parlé à plusieurs reprises : je me suis inscrite en début d’année au défi « Rien de neuf » lancé par Zero Waste France. Le but de ce défi ? Limiter au maximum ses achats neufs (excepté pour les produits alimentaires et d’hygiène) pendant l’année 2018 et privilégier l’occasion, la location, ou encore le fait-maison. Une fois inscrit au défi, on reçoit toutes les semaines une newsletter pour faire le point et découvrir des astuces pour consommer autrement.
M’intéressant à la démarche zéro déchet depuis quelques années et étant une grande adepte des brocantes et des sites de seconde main, ce défi m’a évidemment tout de suite parlé ! Alors certes, je n’étais déjà pas une grande consommatrice et je favorisais déjà l’occasion, surtout pour l’ameublement, mais ce défi m’a encore plus motivée à consommer différemment. Il faut dire que c’est tout de même un sacré challenge à relever !
En m’inscrivant, je n’avais toutefois pas l’objectif de n’acheter absolument rien de neuf durant l’année et de m’auto-flageller si je n’y arrivais pas, mais plutôt d’essayer au maximum et de tester de nouvelles choses. De ce point de vue, l’objectif est rempli !

Pour ce qui est du zéro déchet, j’ai remarqué que j’avais fait de gros efforts et initié beaucoup de changements au tout début de ma démarche. Mais passé les premiers mois, j’ai eu l’impression de stagner, voire de régresser sur certains points. J’ai aussi été fatiguée par le fait d’être à contre-courant et de devoir sans cesse anticiper ou me justifier.
Je suppose que je ne suis pas la seule à culpabiliser aussi parfois, même si je suis indulgente envers moi-même la plupart du temps. D’ailleurs, le terme « zéro déchet » me gêne un peu, et je préfère le terme « low waste », qui n’a pas encore son équivalent en français (à vos propositions !).
Il y a quelques jours, j’ai donc scanné ma poubelle et fait un bilan pour y voir plus clair. Je me suis dit que cela pourrait être une bonne idée d’en partager avec vous le résultat (pas parfait). Je serai également curieuse de lire vos témoignages, si vous vous êtes aussi lancé.e.s dans l’aventure ! Dans ce type de démarche, je pense que l’entraide et les échanges sont vraiment primordiaux !
J’espère que vous pourrez trouver ces deux bilans intéressants. Leur but n’est pas de mettre en lumière tout ce que je fais bien ou tout ce que je fais mal, mais plutôt de montrer que rien ni personne n’est parfait, que le chemin vers le zéro déchet est long (voire sans fin !), et que ce n’est pas grave, car réduire ne serait-ce qu’un peu ses déchets est déjà un grand pas !

 

Bilan de 6 mois de défi « rien de neuf »

Les « réussites »

  • un transat, un cache-pot, deux livres, un petit pot de peinture, un presse-ail, trois bocaux Le Parfait, une alèse, des tissus et de la laine dénichés chez Emmaüs
  • un rideau, un miroir, un grand cadre, un siège pliant de camping, de la vaisselle, des fils à broder dénichés à la ressourcerie La Belle Déchette
  • un pull et un pantalon achetés lors d’un vide-dressing
  • un jean Levi’s 501 acheté dans une friperie Ding Fring
  • des carcasses d’abat-jours achetées sur Le bon coin
  • du biais, une boîte en rotin trouvés sur un vide-grenier
  • alors que j’avais oublié mes gants pour partir en vacances en Ecosse, des moufles trouvées dans un charity shop (les moufles les plus moches de la terre, mais je les aime !)
  • ma plus grande fierté : un smartphone reconditionné (à défaut d’un Fair phone)
  • une cafetière reconditionnée
  • plusieurs vêtements et un sac à dos reprisés
  • des jardinières faites-maison en palettes
  • un gilet tricoté main
  • des cadres et des affiches repeints et réagencés
  • des boutures de plantes réalisées chez des amis, au lieu de les acheter en jardinerie
  • des chutes de tissus découpées et utilisées comme rembourrage de coussins
  • une scie sauteuse empruntée à un ami

… et côté cadeaux

  • cadeaux dématérialisés : des cours de cuisine, une croisière en péniche
  • du pesto à l’ail des ours
  • un coussin, une couverture, et un cadeau de naissance tricotés main
  • une « station de chargement » pour téléphone, un sac en tissu, des sacs à vrac cousus main à partir de tissus de mon stock

Ce que j’ai acheté neuf

  • de la peinture pour le salon et la chambre
  • du matériel de bricolage : vis, planches, sangles et systèmes de fixation pour réparer notre canapé vintage
  • une carte routière de l’Ecosse
  • des pots en terre cuite
  • trois cartes postales
  • deux ou trois magazines
  • une petite carte Monocotylédone et une affiche Atelier Mouette <3
  • un DVD pour l’anniversaire de mon père
  • j’ai aussi participé à l’achat en commun d’un vélo pour l’anniversaire d’un ami
  • c’était avant de me lancer dans le défi, mais je le cite quand même : un ordinateur fixe

Dans ces achats, je ne tiens pas compte du matériel créatif que j’utilise professionnellement, même si je fais aussi des efforts de ce côté.

Comme vous le verrez, j’ai tout de même acheté pas mal de choses ces derniers mois. Je ne m’en étais pas rendu compte, d’où l’intérêt de faire ce bilan ! J’ai du mal à évaluer s’il y a moins de choses que dans le panier de quelqu’un qui consomme de manière « classique », mais je suis en tout cas contente de voir que j’ai acheté d’occasion / fabriqué / emprunté plus de choses que je n’en ai acheté neuves. Je pense aussi avoir réduit le nombre d’achats par rapport à l’avant-défi.
Là où cela a été plus difficile, c’est du côté des cadeaux. J’ai l’habitude de fabriquer beaucoup de cadeaux moi-même, car je trouve cela plus personnel, mais je n’ai pas réussi à sauter le pas des cadeaux d’occasion. Je vous avoue que j’ai un peu peur de la réaction des gens, même si de mon côté, cela ne me dérangerait absolument pas qu’on m’offre un cadeau d’occasion (voire pas de cadeau du tout) !
Le bilan du défi est donc positif et il ne fait que renforcer la conviction, que j’ai depuis très longtemps, qu' »il en faut peu pour être heureux ». Ces dernières années, réduire ma consommation, me séparer des affaires dont je n’ai pas besoin, désencombrer mon appartement m’ont rendu plus heureuse et sereine. En plus de me libérer du temps et de me faire faire des économies. Et de me permettre d’être en accord avec mes convictions écologiques et politiques.
Pour autant, je me pose beaucoup de questions sur la viabilité économique à long terme d’une généralisation de cette façon de consommer, de la décroissance. Car, même si je suis convaincue que notre modèle économique actuel doit être totalement revu, j’ai bien conscience de la quasi-impossibilité de la chose. Dans ce contexte, il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire à notre humble échelle…
Et surtout, je ne juge pas les personnes qui pensent et consomment de manière plus « classique ». C’est juste que – pour le moment – je me sens mieux comme cela. Je suis tout de même heureuse de voir que les mentalités bougent et que ce type d’initiatives émerge de plus en plus !

 

Bilan d’un an et demi de zéro déchet

Ce que nous avons changé

  • un lombricomposteur a rejoint la cuisine
  • on essaie d’utiliser les fanes et les épluchures de légumes au maximum
  • il n’y a plus de shampooing ni de gel douche dans la salle de bain, nous n’utilisons que des savons saponifiés à froid (et du rhassoul de temps en temps pour moi). Sans oublier le rinçage au vinaigre de cidre dilué !
  • la lessive classique a été remplacée par de la lessive maison au savon de Marseille à l’huile d’olive
  • l’adoucissant a été remplacé par du vinaigre dilué, parfumé aux peaux d’agrumes
  • nous nettoyons toutes les surfaces avec ce même vinaigre parfumé, à l’aide de lingettes microfibre ou de brosses
  • le produit vaisselle est acheté en vrac et on utilise une éponge en microfibre
  • je fabrique mon déodorant et je nourris ma peau avec de l’huile de coco ou un mélange d’huiles végétales
  • je me démaquille à l’huile et utilise des lingettes lavables
  • j’ai investi dans un auriculi (en métal) pour remplacer les cotons-tiges
  • nous faisons majoritairement nos courses en vrac, au marché, et nous recevons de l’AMAP toutes les semaines un panier de légumes, des fruits, du pain et du jus de pomme en bouteilles consignées
  • nous utilisons pour cela des tote bags ou des sacs en plastique rigide réutilisables, des sacs à vrac en tissu que j’ai cousus, des bocaux récupérés et quelques boîtes hermétiques
  • je prépare mon lait d’avoine maison (et des cookies avec l’okara)
  • l’essuie-tout est banni de chez nous depuis bien longtemps, et j’ai cousu des serviettes de table en tissu
  • nous avons changé la litière du chat pour de la litière biodégradable
  • depuis quelques mois, je suis passée aux serviettes hygiéniques lavables
  • on donne les vêtements ou objets dont on n’a plus besoin à Emmaüs ou à des ressourceries, on recycle les vêtements trop abîmés en relais
  • j’utilise des coupons de tissus en guise de papier cadeau
  • j’ai toujours une gourde d’eau sur moi à l’extérieur
  • j’upcycle tout ce que je peux !

Ce que nous produisons encore comme déchets
(environ un sac de 30 litres toutes les 2-3 semaines de déchets non recyclables et l’équivalent d’une caisse à vin de déchets recyclables par semaine)

  • du papier toilette et son emballage (papier écologique non blanchi)
  • des mouchoirs en papier et leur emballage (papier écologique non blanchi)
  • des rasoirs jetables (mais à durée de vie assez longue)
  • les cotons-tiges de monsieur…
  • le déodorant de monsieur…
  • le gel pour cheveux de monsieur…
  • et la mousse à raser de monsieur !
  • du dentifrice en tube (je teste depuis peu le dentifrice solide de Lamazuna)
  • du maquillage : bb cream en tube, mascara, rouge à lèvres, poudre libre (bio)
  • de la crème solaire (bio)
  • des flacons en verre ou en plastique d’huiles végétales et essentielles
  • les emballages en carton de savons (que je composte)
  • des brosses à dents classiques
  • l’emballage en plastique d’argile en poudre
  • les emballages de la viande du marché
  • des pots de yaourts, de crème fraîche, de fromage frais
  • l’emballage du beurre
  • des bouteilles et bocaux en verre (que je réutilise souvent pour stocker les aliments ou faire de la confiture) de sauce tomate, parfois de légumineuses, d’huile, de vinaigre, de compote, de pâte à tartiner, de condiments, de vin, de cidre, de bière
  • des emballages de bouillons de légumes
  • l’emballage du café de monsieur
  • occasionnellement, des boîtes d’œufs (qui finissent au compost)
  • des conserves de sardines ou de thon
  • des bouteilles en plastique de jus de fruits, de vinaigre blanc
  • l’emballage papier + alu de tablettes de chocolat
  • un reste de papier aluminium qui traîne dans un tiroir
  • les sachets en papier de l’AMAP (que l’on ramène chaque semaine) + quelques barquettes en plastique + quelques élastiques
  • l’emballage papier du bicarbonate, percarbonate, etc.
  • les sachets plastiques des croquettes et de la pâtée de Sésame
  • le plus gros de sa litière usagée
  • des feuilles de brouillon (toujours utilisées recto-verso)
  • des stylos cassés
  • des tickets de bus
  • des piles usagées

Ce bilan me permet de me rendre compte que, malgré les efforts fournis, ne produire aucun déchet est encore un doux rêve ! Je ne compte pas atteindre le fameux bocal de déchets annuel, mais j’aimerais tout de même réduire un peu plus la quantité de déchets que nous produisons. Je pense que quelques tout petits efforts supplémentaires auraient déjà des effets significatifs, comme par exemple de prendre une carte de bus plutôt que des tickets, fabriquer mes beeswax wraps (j’ai déjà tout le matériel nécessaire…) pour remplacer les emballages du marché et le papier alu, prendre systématiquement un bocal en verre pour la crème et une boîte d’œufs en allant à la fromagerie, investir dans un rasoir en métal rechargeable et des stylos rechargeables de bonne qualité. Des petits gestes qui ne coûtent pas grand chose en temps et en énergie !
J’aimerais aussi tester les mouchoirs en tissu, mais ayant des allergies respiratoires chroniques, j’ai peur que cela soit compliqué à gérer. Je pourrais aussi essayer le dentifrice maison à l’argile, les brosses à dents rechargeables (notamment celles de Lamazuna), les yaourts et le fromage frais maison si j’ai le courage, des conserves et des confitures cet été, ou encore du bouillon de légumes en séchant et mixant des épluchures.
Bon, et puis vous remarquerez qu’il reste pas mal d’efforts à faire du côté de monsieur, mais je ne lui mets pas trop la pression (ou si peu ;) ). Je suis tout de même fière des changements que nous avons instaurés et maintenus !

Et vous, où en êtes-vous ? Bravo si vous avez tout lu jusqu’ici, n’hésitez pas à nous faire part de tous vos conseils et retours d’expériences en commentaires !

14 Comments

  1. J’étais aussi très sensibilisée à l’écologie et au « zero waste » (déchet et gaspillage) avant, ce qui m’a motiver à participer à ce défi collectif, qui m’a énormément apporté au plan personnel
    Déjà, ce n’est plus un challenge, mais une volonté naturelle et authentique de ma part de chercher à satisfaire un besoin/une envie, de la manière la moins impactante possible * :)
    Et ça m’a vraiment permis comprendre encore mieux quels étaient MES besoins, et qu’est-ce qui était suscité.
    De réaliser qu’accumuler des possessions n’est pas une satisfaction durable pour moi, mais a plutôt tendance à m’oppresser par l’encombrement de mon lieu de vie
    Grâce à ce défi et au livre Homo Detritus, je suis au clair avec ma relation avec l’écologie : le « faire son possible », je m’autorise aussi à me l’appliquer à mes efforts; et pas seulement en étant bienveillante avec les autres et intransigeante avec moi-même. Je sais que je fais au mieux niveau déchets, seconde main, low impact : maintenant je souhaiterai avoir des actes plus constructifs qu’avoir un énième sac à vrac : faire mon possible pour que les citoyen.ne.s aient accès à l’éducation, à leurs droits, à l’information ; pour être en mesure de comprendre le monde qui les entoure, décider en leur âme et conscience, ne plus se laisser manipuler. Que leurs droits élémentaires soit acquis, afin qu’ils puissent être sensibiliser aux enjeux socio-environnementaux. Mais aussi, rien ne sert d’essayer de sensibiliser à l’écologie, si les individus n’ont pas les ressources pour accéder à la connaissance, sinon on leur impose un énième système de pensée qu’ils ne font pas leur.

    Comme toi, niveau cadeau, offrir de la seconde main sera une première, je suis un peu mal à l’aise. Non pas de le faire, car j’y mets beaucoup d’investissement personnel et de valeur symbolique. Mais de la réaction de ma famille, habituée aux cadeaux classiques ;)

    Mon interrogation actuelle est niveau électroménager : j’aurai besoin d’un four, et suis consciente des tenants et aboutissants de l’extraction de nouvelles ressources.
    Mais un four neuf ne consommera-t-il pas moins d’énergie qu’un modèle plus ancien?..

    Affaire à suivre ;)

    Merci pour tes articles !

    * Comme toi, je préfère la démarche « low » à l’étiquette « zéro déchet », parfois intimidante et décourageante
    https://madteaandglory.wordpress.com/2018/09/12/low-impact-movement-quel-rapport-avec-le-zero-dechet-quelle-mise-en-pratique-et-quelle-projection/

  2. Merci pour cet article bilan. De mon côté ce n’est pas un homme mais 2 ados avec qui je dois composer. Dans ma démarche de zd/minimaliste….. j’ai des réussites mais aussi des échecs. Ce qui me fait avancer ? Des blogueuses comme vous qui osent exposer leur bilan sans filtre et qui ne tiennent pas un discours moralisateur voir culpabilisant. Merci !
    Voici quelques pratiques que nous avons mis en place de notre côté : les livres, dvds.. un maximum en prêts à la médiathèque / le café et le thé en vrac ainsi qu’une majorité de produits d’épicerie/ achats chez un boucher, boulanger, crémier, maraicher (en local)….un maximum aussi / pas de rasoir de sécurité mais rasoir avec la tête rechargeable / déodorant en flacon de verre et pschitt de Welleda et un maximum de produit bio à défaut de zd pour l’hygiène : un compromis avec des ados / des brosses à dents Lamazuna à têtes rechargeables. On a testé celle en bambou mais beurk ! / le vinaigre blanc en bidon plutôt qu’en petites bouteilles. Vu la quantité utilisé c’est plus utile> adoucissant, spray nettoyant aux épluchures de pommes, à la lavande…./ lessive et liquide vaisselle en vrac / chiffons poussière et lavettes…en microfibre / des piles rechargeables / cadeaux d’occasion (pour mes nièces surtout) sinon du fait main ou durable, consommable…. / plus de sopalin mais des serviettes de tables et des torchons/ plus d’aluminium, de sacs de congélation, de papier sulfurisé., de papier cellophane…./ pas de désodorisant maison mais des pots-pourris ou pots à épices, aromates qu’on secoue de temps en temps ainsi que des sachets de lavande dans les armoires / de la déco fait main, durable que l’on peut changer au gré des envies / un kit de courses : caddie, glacière, sacs à vrac, tote-bag, boite à café, bocaux, boite à oeufs…./ ma vaisselle a été expurgé du plastique et ne contient plus que « notre » strict minimum / idem pour les différentes pièces de vie de notre appartement.
    Pour le papier toilette, les mouchoirs en papier et les serviettes hygiéniques ce n’est pas envisageable avec mes 2 ados pour le moment. De même que pour le lombricomposteur les négociations n’ont pas encore abouties :)
    Il y a encore beaucoup à faire mais petit à petit on tend vers ce qui nous ravit.

    • Merci Christelle pour votre témoignage qui est aussi déculpabilisant, et toutes vos astuces ! Le lombricomposteur, c’est une sacrée étape à passer… Bon courage pour les négociations ! Si ça peut peser dans la balance, sachez que c’est beaucoup moins repoussant que ce qu’on peut s’imaginer, ça ne sent pas mauvais, et les vers ne cherchent pas à fuir du bac.

  3. Bonjour Amandine,
    merci pour ton article qui est très intéressant.
    Que fais-tu comme plat avec tes épluchures de légumes et utilises-tu les épluchures de certains légumes en particulier ?
    J’aimerai aussi savoir ce que tu utilises comme éponge. Les éponges classiques ne durent pas longtemps, elles s’abiment vite et j’en jette souvent malheureusement. J’ai testé une éponge en tissu mais pour la vaisselle ne ne suis pas convaincue.
    J’habite dans les environs de Brive en Corrèze. Ils ont ouverts en centre ville un magasin en vrac qui s’appelle Day by Day. On peut y trouver de l’argile et du bicarbonate en vrac (en plus, le top c’est que tu prends juste la quantité nécessaire !), ils vendent des savons sans emballage qui sentent très bons et qui sont respectueux de la peau et même les croquettes pour chat en vrac :-) . Est-ce que tu connais cette boutique ? c’est une franchise implantée dans quelques villes en France.
    Au plaisir de te lire !
    Marie

    • Bonjour Marie ! Merci à toi pour ton mot, je connais effectivement Day by day et j’adore ces magasins ! Il y en a un à Rennes où j’habite, mais il est un poil loin de chez moi pour que je puisse y aller régulièrement. Toutefois, je pense y faire une virée très bientôt pour me réapprovisionner en savon.
      Côté recettes avec des épluchures, tu peux jeter un œil à mes recettes anti-gaspi, à retrouver dans la catégorie « Recettes » ou « Consommer autrement » ;) J’utilise les fanes de carottes, de radis, les feuilles de chou-fleur, les cosses de petits pois… Et de manière générale, j’évite d’éplucher les légumes comme les carottes quand elles sont bio : après tout, la majorité des vitamines est dans la peau !
      Et comme éponge, j’utilise pour le moment une éponge jaune classique autour de laquelle j’ai cousu un morceau de chiffon en microfibre. Elle dure depuis plusieurs mois ! A terme, j’aimerais qu’on se passe d’éponges et qu’on n’utilise qu’une brosse en bois et/ou une éponge « gratte-gratte » en métal (qui se recycle apparemment). Mais ce n’est pas moi qui fais la vaisselle, alors je n’ai pas trop mon mot à dire haha.
      J’espère que ça pourra t’aider :)

  4. Hello,
    Ton article m’a beaucoup intéressé ! Bravo pour ta démarche, c’est très inspirant, et cela fait réfléchir.
    Bonne continuation, et belle journée :)

    • Merci, je suis ravie si cela t’a intéressée et ne serait-ce qu’un tout petit peu inspirée :) L’idée était surtout de montrer que c’est possible de faire des petits efforts, sans que cela soit trop contraignant !

  5. Hello ! Très chouette article. J’essaie de réduire mes déchets aussi, et je pense être proche de ton expérience. Pas facile de tout réduire, un coup de pouce du côté des entreprises serait le bienvenue aussi ! Pour les brosses à dents, tu peux tester celles en bambou, elles sont très agréables et tu pourras les jeter dans ton compost j’imagine.

    • Merci Elsa ! C’est clair qu’on n’est pas aidé du côté des entreprises et qu’on se sent parfois seul. Même s’il y a de plus en plus de belles entreprises zéro déchet qui se créent ! Il y a du boulot aussi du côté des municipalités (je pense notamment au fait de faire correctement circuler l’information sur ce qui est recyclable ou pas).
      J’ai déjà pensé aux brosses à dents en bambou, mais j’ai cru comprendre qu’elles étaient fabriquées loin, en Chine… Du coup, cela me gêne un peu. Mais oui, elles peuvent se composter (cela risque d’être toutefois un peu long dans un lombricomposteur).
      Et pour les cotons-tiges, parles-tu des auriculi ou vraiment de cotons-tiges en bois ? Car j’ai déjà un auriculi mais mon copain ne veut pas en utiliser un, il tient trop à ses cotons-tiges… Merci pour tes astuces en tout cas !

  6. C’est déjà un joli bilan !! Et en effet, non culpabilisant et non auto-flagellant c’est bien aussi !
    Pour ce qui est des cadeaux d’occaz, je comprends bien tes réticences ! Mon père a essayé il y a deux ans, et mon frère l’a assez mal pris… Alors il est revenu à des choses classiques. Mais du coup, moi, j’avais bien aimé l’idée, donc je l’ai orienté cette année sur un cadeau emmaüs : des assiettes vintage, des livres de botanique oldschool (à garder en l’état ou pour découper les planches illustratives)…
    Et de manière générale quand il va à Emmaüs, il a ma petite liste de choses à chercher, qu’il m’achète à l’occasion ! (Comme par exemple : agrandir ma collection de coquetiers, fils à broder, BD…)
    Voilà voilà !
    Bonne journée,
    Alix

    • Merci pour ton mot Alix :) La question des cadeaux est vraiment épineuse, cela dépend tellement des gens ! Je me suis rendu compte aussi que j’avais tendance à offrir aux autres ce qui, j’imaginais, leur ferait plaisir, en me mettant à leur place. Mais chacun est différent ! Et puis, on fait souvent des cadeaux pour faire plaisir aux autres, mais aussi pour se faire plaisir à soi…
      Ta liste de petites choses à trouver chez Emmaüs est une super bonne idée ! J’en prends note et je n’hésiterai pas à en user (surtout que c’est bientôt mon anniversaire…)
      Bonne journée à toi :)

  7. C’était très agréable de lire ce compte rendu ! Je suis aussi dans une démarche de consommation réfléchie et modérée et de réduction de déchet. Et comme toi, j’ai plusieurs choses sur lesquelles je pourrais encore m’améliorer mais je pense que c’est important de se focaliser sur tout ce qu’on fait déjà et ajouter petit à petit des petits gestes en plus :-) Lister les gestes adoptés, c’est une belle façon de faire le point et de s’encourage soi-même dans sa propre démarche !
    Des bisous

    • Merci Typhanie, c’est très agréable de lire ton commentaire ! Oui c’était aussi le but de cet article, être critique mais aussi savoir reconnaître et apprécier les efforts faits. J’espère que cela t’encouragera aussi !

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